Le petainisme, une des maladies de la résistance traditionaliste.

Pétain était-il un "traître" ?( france info)

Bruno Gollnisch: "Plus aucun historien sérieux ne dit que Pétain était un traître." Des déclarations qui méritent quelques rappels... Alors, Pétain, traître ou non ?

La justice dit oui

Au lendemain de la défaite de l’Allemagne nazie, le maréchal Pétain est jugé devant la Haute cour de justice, une juridiction à l’histoire déjà longue, abolie sous le régime de Vichy et restaurée par le Gouvernement provisoire fin 1944. Sa mission ? Juger le comportement des responsables politiques engagés dans la collaboration avec l’Allemagne depuis juin 1940. Donc de Philippe Pétain, ex-chef de l'Etat français.

Les chefs d’accusation sont graves : le vieux maréchal – 89 ans – risque rien moins que la peine de mort. Le procès, qui s’étend du 23 juillet au 15 août, se déroule dans une atmosphère tendue. Arrivé dans un banal panier à salade, Pétain lit le premier jour une courte déclaration, écrite en grands caractères pour ne pas avoir à chausser ses lunettes.

Après avoir contesté la légitimité de la Haute cour, son texte résume sa ligne de défense : dès juin 1940, il aurait été un allié caché et objectif du général de Gaulle. C’est la théorie du glaive (de Gaulle) et du bouclier (le maréchal). Un sacrifice en somme, résumé dans cette phrase : "Ma vie m'importe peu, j'ai fait à la France le don de ma personne ; c'est à cette minute suprême que mon sacrifice ne doit plus être mis en doute."

Cette histoire de don de soi n’est pas nouvelle : c’est au mot près la formule qu’il avait employée le 17 juin 1940 (« Je fais à la France le don de ma personne pour atténuer son malheur ») en annonçant aux Français qu’il demandait la cessation des hostilités :


Le procès dure trois semaines et se conclut par une condamnation : la cour déclare Pétain coupable d’intelligence avec l’ennemi et de haute trahison. Elle le condamne à mort, à la dégradation nationale et à la confiscation de ses biens. Autrement dit, le maréchal Pétain redevient Philippe Pétain tout court.

Le vieil homme perd tout (y compris son siège à l’Académie française...) – sauf la vie : en raison de son âge, et sans doute de son passé, sa peine sera commuée en détention à vie deux jours plus tard par le général de Gaulle. Il mourra à l’île d’Yeu en 1951[1].

Les historiens disent oui

Face à cette décision judiciaire, les défenseurs du maréchal ne se sont bien évidemment pas privés de parler de justice de vainqueur et de juges aux ordres. Détail acide, les trois présidents avaient tous prêté serment de fidélité au maréchal sous Vichy. Là-dessus, on se bornera à rappeler que la défense put faire citer les témoins qu’elle souhaitait comme elle le souhaitait, et qu’elle put récuser plusieurs jurés qui ne lui convenaient pas.

Reste donc le travail des scientifiques.

N’en déplaise à Bruno Gollnisch, en l’état actuel de la recherche, les "historiens sérieux[2]" sont très, très, mais alors très loin d’absoudre le maréchal de toute responsabilité. Sans se lancer ici dans une fastidieuse liste de publications, il n’est pas inutile de rappeler quelques données factuelles.

La légitimité du maréchal : c’est l’un des grands axes de ses partisans, qui estiment que le maréchal est arrivé légalement au pouvoir puisque c’est l’Assemblée nationale qui lui a donné les pleins pouvoirs, et largement : 569 voix pour, 80 contre et 20 abstentions. C’est oublier un peu vite quelques détails, à commencer par le fait que ce mandat prévoit expressément la préparation d’une nouvelle Constitution. "L’État français" – exit la République française – est censé être un régime transitoire[3]. Des clous : la constitution en question ne sera jamais débattue. Mais le régime est surtout illégitime pour une bonne raison : outre que la IIIe République n’est pas censée être modifiée sous la menace directe d'un ennemi, la concentration des trois pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire) entre les mains d’un seul homme contredit les lois constitutionnelles de 1875. Le régime de Vichy est inconstitutionnel, et son chef illégitime.

Sa trahison : il est possible que Philippe Pétain, grande figure de la Première Guerre mondiale, n’ait jamais souhaité trahir son pays. Mais là encore, retour aux actes et aux faits : si Pétain prétend que le conflit mondial ne concerne plus une France qu’il affirme neutre, comme la Suisse ou l’Espagne, il engagera à plusieurs reprises ses troupes contre les Alliés. Il encouragera la Légion des volontaires français, des soldats qui combattent sous uniforme allemand. En août 1942, il félicitera Hitler d’avoir enrayé le débarquement de Dieppe. En novembre suivant, alors que les Alliés débarquent dans les colonies françaises d’Afrique du Nord, Pétain donne l’ordre de les combattre. Alors que la plus grande partie des colonies françaises rejoint les rangs alliés, alors que l’Allemagne envahit la zone libre, alors que la flotte française se saborde à Toulon pour ne pas être placée sous les ordres allemands, le maréchal vient de laisser passer sa dernière chance de rejoindre le camp allié, quitte à jouer un rôle fantoche dans une France désormais entièrement envahie.

La collaboration d’État : c’est le fameux discours du 30 octobre 1940 : le régime de Vichy entre "dans la voie de la collaboration", une semaine après la rencontre de Montoire entre Pétain et Hitler, qui n'a rien demandé de tel. Concrètement ? De sacrés silences, quand l’Allemagne enrôle de forces Alsaciens et Mosellans dans la Wehrmacht ou quand les exécutions d’otages, les rafles et les exactions nazies se succèdent – alors que le maréchal n’a de cesse de dénoncer le « terrorisme » de la Résistance.

Si Pétain, à la fin de l’Occupation, fera mine d’être un simple prisonnier des Allemands, il couvrira de fait de son autorité et surtout de son silence la collaboration et, avec elle, les atrocités allemandes ou celles de la Milice.

La politique anti-juive : s’il ne s’était pas caractérisé avant-guerre par une quelconque hostilité aux Juifs, le maréchal a joué un rôle déterminant dans l’antisémitisme d’Etat mis en œuvre dès 1940, de plus en plus dur, sans que les Allemands n’aient initialement réclamé quoi que ce soit. Pétain a personnellement participé à la rédaction de ces textes de juin 1940. Les brouillons annotés de sa main ont été retrouvés en 2010 : ils durcissent le texte initial... En mars 1941, un "Commissariat aux questions juives" est créé par décret, signé du maréchal et confié à Xavier Vallat, antisémite assumé. En juin 1941, les Français de "race juive" sont bannis de la fonction publique.

Lorsque Laval l’informe fin juin 1942 de la rafle du Vélodrome d'Hiver, menée par une police française qui va au-delà des exigences nazies, le compte-rendu du conseil des ministres montre un Pétain qui estime cette rafle "juste". En août 1942, des Juifs de la zone Sud, parfois internés par Vichy depuis 1940 dans les camps de Gurs ou de Rivesaltes, sont envoyés à la mort sans que le moindre soldat allemand ne soit encore présent.

Sur 76 000 Juifs déportés (dont 11 000 enfants), 80 % furent arrêtés par la police du maréchal et non par les autorités allemandes. Un tiers étaient français. 3 % sont revenus.

La mémoire collective française a du mal

Le débat sur la culpabilité – juridique et morale – de Pétain n’est pas neuf et le flou artistique de l’État lui-même en est une belle illustration. De Gaulle, Pompidou, Giscard et Mitterrand firent successivement fleurir la tombe du maréchal jusqu’en 1992.

Le maréchal, mais quel maréchal ? Le chef de guerre aimé et respecté de 1914-1918 ? Ce vieil homme dépassé par les événements, à son corps défendant, décrit par ses avocats en 1945 ? Un authentique collaborateur ?

Pour ses défenseurs, Pétain aurait été un bouclier ; la responsabilité de la Collaboration pèserait sur Laval. Une thèse qui ne résiste pas aux travaux (des travaux sérieux, M. Gollnisch, et pas seulement ceux de M. Paxton) menés ces dernières années. Dans La France de Vichy, comme dans d’autres ouvrages, les faits sont pourtant là, issus des archives françaises ET allemandes : c’est bien Pétain qui a choisi la voie de cette collaboration que ne souhaitait pas un Hitler : lui voyait en la France un vaincu et non un partenaire.

Et c’est bien cette méfiance allemande qui freina la collaboration, et non Pétain qui engagea, cautionna ou laissa faire un certain nombre d’horreurs, en allant bien souvent au-delà des exigences nazies : livraisons des Juifs, engagement de la police française contre la Résistance… Sans compter un soutien économique à l’Allemagne non négligeable. La France est le pays le plus pillé d’Europe : tributs économiques, fourniture alimentaire, main d’œuvre gratuite et forcée via le STO…

Une phrase, finalement, résume durement la vie de Pétain – celle de de Gaulle, qui a ce mot dans Mémoires de Guerre : « … La tragédie est que le maréchal est mort en 1925 et que personne ne s’en est aperçu. »

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[1] Pour la petite histoire, d’anciens membres de l’OAS fauchèrent son cercueil en 1973 dans l’idée d’aller l’enfouir à Verdun. Les pieds nickelés furent arrêtés après deux jours, et la tombe est bétonnée depuis.

[2] C’est surtout l’Américain Robert Paxton, dont les travaux sur Philippe Pétain et la France de Vichy font autorité, que Gollnisch a dans le viseur. Comme Éric Zemmour d’ailleurs, dont le récent Suicide français attaquait le travail de l’historien dans un chapitre entier baptisé « Paxton, notre bon maître ». N’importe comment d’ailleurs, mais violemment.

[3] Détail encore : quand on consulte les documents administratifs des premiers temps, les formulaires n’ont pas encore été changés. La mention « République française » est simplement rayée et remplacée par « État Français », parfois simplement écrit à la plume…
Martial Nicolas
Cher Monsieur,
J'apprécie ordinairement les quelques interventions de votre fait que j'ai pu lire en ces lieux. Je parle notamment des questions religieuses et du grand diagnostic tabou aux yeux des aveugles volontaires du tradiland.
Vous enfourchez là un autre cheval de bataille. Permettez-moi tout d'abord de vous dire que je trouve on ne peut plus normal que des catholiques divergent au sujet de …Plus
Cher Monsieur,
J'apprécie ordinairement les quelques interventions de votre fait que j'ai pu lire en ces lieux. Je parle notamment des questions religieuses et du grand diagnostic tabou aux yeux des aveugles volontaires du tradiland.
Vous enfourchez là un autre cheval de bataille. Permettez-moi tout d'abord de vous dire que je trouve on ne peut plus normal que des catholiques divergent au sujet de pareilles questions politiques et historiques qui sont par nature contingentes. Il n'est pas dans l'ordre qu'on impose aux tradis - a fortiori dans des écoles - telle ou telle approche du gouvernement de Vichy et de la Seconde Guerre mondiale. A la façon dont l’Éducation nationale se comporte. Mais en sens contraire. Assez de bourrage de crâne !
Vous citez l'historien Laurent Joly. Je crois bien franchement qu'on peut l'oublier tant le personnage écrit plus en idéologue qu'en historien. C'est du moins l'effet que m'a procuré la lecture de son ouvrage sur les origines de l'Action française.
Vous vous revendiquez de votre expérience familiale et des témoignages que vous avez pu glaner. Ce n'est pas décisif, mais souvent éclairant. A titre personnel, dans ma famille et celle de mon épouse je compte un amiral fidèle au Maréchal, l'un des tout premiers jeunes volontaires des Forces navales françaises libres, et un jeune sous-officier de l'armée de Vichy, dégouté par l'arrestation du général de Lattre, par la gendarmerie de Vichy, après l'invasion de la zone libre par les Allemands, engagé en conséquence dans l'Armée secrète et qui a fini la guerre dans la 2e DB du général Leclerc. J'ajouterai également le témoignage d'un oncle engagé à 17 ans dans le maquis et magistralement giflé par son père, fidèle maréchaliste, lorsqu'il revint au bercail après la Libération, avant d'intégrer Saint-Cyr et de partir en Indochine.
On peut discuter jusqu'à plus soif sur l'opportunité ou non de l'armistice. De fait, si Pétain ne l'avait pas signé, un autre que lui l'aurait fait. "N'avouez jamais que l'armistice était inévitable", aurait confié De Gaulle à l'un des généraux qui avait fini par le rallier (son nom m'échappe présentement).
Cela étant dit, l'armistice est une chose et la politique menée par le gouvernement de Vichy en est une autre. Ainsi, le général Weygand incarnait la ligne suivante : "l'armistice et rien que l'armistice". Pierre Laval, puis l'amiral Darlan en 1941 (avant de faire ensuite volte-face) allèrent bien plus loin et inaugurèrent, sous l'autorité du Maréchal, une politique de collaboration contre laquelle Weygand se dressa, ce qui lui valut d'être placardisé par Pétain, avant que d'être abandonné assez lâchement aux Allemands (comme tant d'autres) fin 1942. De ce point de vue, le best-seller de Louis-Dominique Girard (Montoire, un Verdun diplomatique, qu'on trouve chez tous les bouquinistes ou presque) apparaît comme un passable plaidoyer pro domo a posteriori.
Les sections spéciales de 1941 ne valent pas mieux que les tribunaux de l’Épuration. La magistrature, toute honte bue, assuma en la matière la continuité de l’État.
La Révolution nationale ? "Ce ne sont que des mots !" s'esclaffa Pierre Laval qui, fort de ne pas avoir oublié ses origines de gauche, s'employa à l'enterrer. Ce fut en partie le retour de l'Ordre moral de la République des ducs, que Charles Maurras, pourtant contempteur de feu le duc de Broglie, voulut confondre avec la "contre-révolution spontanée". Certes, avec une politique nettement plus bienveillante à l'endroit des catholiques et de la hiérarchie ecclésiastique, mais sans que la loi de 1905 ne soit pour autant décisivement remise en cause. Et il y aurait beaucoup à dire sur les évolutions de la politique scolaire, du clérical (mais personnaliste) Jacques Chevalier à l'anticlérical Abel Bonnard, en passant par Carcopino qui voulait mettre au pas l'école catholique à la façon de la loi Debré. Et le projet de réforme constitutionnel accouché sous l'autorité du Maréchal fin 1943 ? La constitution de 1958, ni plus ni moins, au grand désespoir de Maurras qui pourtant ne voulut pas en écrire du mal, de peur, lui aussi, de faire "désespérer Billancourt" (son Billancourt à lui).
A l'actif de Vichy, la fermeture des loges ? Certes. Et pourtant, que de maçons on retrouve au Conseil national de Vichy - son parlement croupion peuplé en bonne part de notables de la IIIe République - et jusque dans le gouvernement... Sans parler des fameux synarques dénoncés à grand cri par le courageux et agité docteur Martin...
La question de la déportation ? Certes, en 1942, Laval et Bousquet (authentique rad-soc) ont sauvé de la déportation les israélites français en échange de la rafle des juifs étrangers et apatrides. Mais est-ce à dire que la fin justifie les moyens ? Concrètement, beaucoup de juifs français - au premier rang desquels le Grand Rabbin et les gens de l'UGIF, reçus régulièrement à l'hôtel du Parc - réchappèrent au sort que nous savons. Mais en échange du lâchage de purs innocents...
Et la Milice ? Sans le Maréchal et la caution qu'il donna au Service d'ordre légionnaire et à la fondation de la Milice en 1943, jamais un authentique héros de 1914 et de 1940 comme Darnand ne serait ainsi devenu un supplétif des Allemands. Darnand comme tant d'autres nationaux et nationalistes engagés, aux côtés d'hommes moins reluisants, sous le signe du bélier voulurent d'abord considérer la guerre civile qu'ils voulaient mener contre le péril communiste, sans vouloir comprendre qu'ils touchaient ce faisant à leurs compatriotes (pas seulement communistes) au profit ultimement non pas d'un ordre français et chrétien, mais d'un occupant néo-païen s'employant à satelliser notre pays avant que de le démembrer (lire là-dessus le très instructif ouvrage de Georges-Henri Soutou sur les buts de guerre hitlériens en Europe). Sans la caution originelle du Maréchal - qui condamna sur le tard, alors que pointait l'heure des comptes - les exactions imputables à la Milice - d'honnêtes Français n'auraient probablement pas fini sous cette uniforme-là.
Quant à De Gaulle et aux siens, si l'on peut leur reprocher leur alliance de revers avec l'Union soviétique - mais, après tout, à la façon dont François Ier s'alliait à Soliman - ne doit-on pas reconnaître que les hommes de Koufra et de Bir Hakeim vengèrent les Français humiliés de Mai 40 et sauvèrent l'honneur national. Sans De Gaulle et la France libre, jamais la France ne se serait assise à la table des vainqueurs en 1945 et n'aurait eu de siège au Conseil de sécurité de l'ONU. Sans eux, et face au vénérable général Giraud, qui était un grand soldat mais n'avait rien compris aux enjeux proprement politiques, la France libérée aurait été complètement inféodée aux Américains de Roosevelt, après avoir été inféodée aux Allemands. Le passage de l'Europe de Pierre Laval à celle de Jean Monnet se serait faite sans accroc sous les hospices de l'AMGOT.
Alors bien sûr il y eut, sous les auspices de De Gaulle, le retour de la République et l’Épuration. Mais si l’État français éclipsa la République, le projet constitutionnel de Pétain prévoyait ni plus ni moins de la restaurer. Lisez là-dessus François-Georges Dreyfus. Quant à l’Épuration, tant sauvage que légale, c'est en effet une tache indélébile. Une révolution. Celle de 1944. Avec ses massacres de septembre et son tribunal révolutionnaire. Le prix à payer pour contenter les communistes et les empêcher de prendre le pouvoir au risque d'une guerre civile ? Là non plus, la fin ne justifie pas les moyens. Quel contraste entre la vindicte gaullienne assumant et prolongeant l’Épuration et la sagesse politique d'Henri IV s'employant à réconcilier les Français à l'issue de quarante années de guerres civiles !
Pour plagier Bernanos, qui fut mordant en ces années de guerre, de la même façon qu'Hitler a "déshonoré l'antisémitisme" (si tant est qu'une quelconque forme de racisme puisse être honorable), l’Épuration a déshonoré les vainqueurs de 1944.
Je réclame donc le droit d'inventaire tous azimuts, à rebours des préjugés des uns et des autres.
Avec l'expression de toute ma sympathie
Arthur De la Baure
Cheval de bataille est un bien grand mot! Cependant il est vrai que le bourrage de crâne politique de tradiland me fait horreur, le mélange indistinct de politique fasciste et de religion, la justification de tout ce qui vient par la droite, la fixation bourgeoise de l'ordre et de la sécurité, etc, m'est tres difficile. La motivation de ces quelques interventions c'est de montrer que l'idéologie …Plus
Cheval de bataille est un bien grand mot! Cependant il est vrai que le bourrage de crâne politique de tradiland me fait horreur, le mélange indistinct de politique fasciste et de religion, la justification de tout ce qui vient par la droite, la fixation bourgeoise de l'ordre et de la sécurité, etc, m'est tres difficile. La motivation de ces quelques interventions c'est de montrer que l'idéologie politique de tradiland est une idéologie ( avec sa sociologie) comme les liberaux ont la leur, que le catholique doit se situer au delà. La grande perdante est la saine independance intellectuelle.
D'autre part des gens de milieux laborieux, pour des raisons sociologiques, se trouve face à un véritable épouvantail quand il decouvre la Tradition, il font souvent demi tour . Pour faire court je dirais que cela ressemble bien a un cancer qui rend stérile et empêche un épanouissement vraiment total de la Tradition. J'accepte que vous trouviez l'expression excessive.
Quand à l'invocation de mon histoire familiale, il me semble opportun de ramener le problème Petainiste a l'échelle de l'individu et de sa vie réelle, on a malheureusement l'habitude bourgeoise de regarder l'histoire politique à travers les livres mais rarement à travers les yeux et les cicatrices de nos frères, particulièrement les prolétaires qui sont toujours les grands perdants.
Merci pour votre courtoisie et le soin avec lequel vous avez écrit votre commentaire.
Catholique et Français
L'énorme imposture, l'énorme mensonge du "consensus" autorisé et même obligatoire des "historiens" contemporains est de prétendre qu'il n'y avait en France entre 1940 et 1944 que deux partis : celui des "collabos" et celui des "résistants". Alors qu'il y avait en réalité trois partis agissant dans le pays (je ne parle pas des attentistes qui n'existent pas politiquement) :
- le clan du "YA", …Plus
L'énorme imposture, l'énorme mensonge du "consensus" autorisé et même obligatoire des "historiens" contemporains est de prétendre qu'il n'y avait en France entre 1940 et 1944 que deux partis : celui des "collabos" et celui des "résistants". Alors qu'il y avait en réalité trois partis agissant dans le pays (je ne parle pas des attentistes qui n'existent pas politiquement) :
- le clan du "YA", celui des traitres à la France, vrais collabos, probablement moins nombreux qu'on le prétend de nos jours. Ils ont eu, la plupart du temps, le sort qu'ils méritaient.
- le clan du "YES" ou du "DA", celui des autres traitres à la France, adeptes du stalinisme, de la Démocratie Maçonnique ou serviteurs zélés du monde anglo-américain.
- et enfin, ce que l'on feint d'oublier, le clan du "OUI" (à la France), celui des vrais résistants et des vrais patriotes : beaucoup de combattants de l'armée de libération (De Lattre etc...), une bonne partie de ceux que l'on qualifie de nos jours de résistants mais aussi une bonne partie des fidèles et des serviteurs du Maréchal, à Vichy, en Algérie ou outre-mer.
Catholique et Français
- Du Chanoine Papin, religieux plutôt de "gauche", mais droit et honnête et qui savait de quoi il parlait car il a vécu à Rome dans l'entourage immédiat de 4 Papes (Pie XI, Pie XII, Jean XXIII et Paul VI) : « …Le maréchal essaya de favoriser le départ des juifs étrangers pour leur éviter la persécution. Là encore, il s’entremit auprès du Pape par l’intermédiaire du Nonce, mais ni les Anglais …Plus
- Du Chanoine Papin, religieux plutôt de "gauche", mais droit et honnête et qui savait de quoi il parlait car il a vécu à Rome dans l'entourage immédiat de 4 Papes (Pie XI, Pie XII, Jean XXIII et Paul VI) : « …Le maréchal essaya de favoriser le départ des juifs étrangers pour leur éviter la persécution. Là encore, il s’entremit auprès du Pape par l’intermédiaire du Nonce, mais ni les Anglais, ni les Américains ne voulurent rien entendre. On sut même que les juifs américains, si nombreux à New York, auraient été parmi les plus hostiles à l’octroi de visas d’immigration» (page 89). « …Pie XII espérait que de Gaulle ferait l’union de tous les français, même si certains, qui avaient vraiment trahi la France, devaient être soumis à la justice. La résistance avait bien des formes dont les plus efficaces n’apparaissaient pas au grand jour. Aussi, le 30 juin suivant, recevant à son tour le général de Gaulle, lui dit-il nettement : « Général, votre devoir est de vous entendre avec le maréchal. » De Gaulle répondit : « Ce serait contraire à mon honneur. » A quoi Pie XII rétorqua : « Général, il ne faut pas confondre Honneur et amour-propre.» Ce fut un appel sans échos…" (page 92) in Chanoine Papin « Le Dernier Etage du Vatican » Editions Albatros. 1977. « Témoignage romain de Pie XI à Paul VI. A la lumière de certains témoignages, des mythes peuvent s’effondrer et des faits changer leur habituelle interprétation. Ancien élève de l’ « Angelicum », Docteur en Théologie, le Chanoine Papin a bénéficié des leçons de maîtres exceptionnels par leur savoir et leur autorité morale, parmi lesquels il faut citer le P. Garrigou-Lagrange, le Cardinal Philippe, le Cardinal Ciappi et surtout le Rév. P. Gagnebet, consulteur au Saint-Office. » « … Le but de ce livre est en particulier de contribuer à l’effondrement de certaines légendes. Il ne vise nullement le scandale. Je me suis donc limité à une publication relative à cet objectif… » (notes de couverture)
- « …La remise aux nazis des Juifs qui avaient demandé et trouvé refuge en France fut un évènement douloureux pour le Maréchal, d’autant plus qu’elle devait être effectuée par la Police Française, laquelle, conformément à la Convention d’Armistice, était tenue d’obéir à des ordres dont elle ignorait, pour les raisons que j’ai exposées, la tragique finalité. Le Maréchal ne pouvait intervenir qu’en dénonçant l’Armistice qu’il considérait comme vital pour la France, et sans lequel toute la population juive aurait été déportée. On doit à la vérité de rappeler que des membres de la Police Française furent si bouleversés par ce qu’ils devaient accomplir qu’ils parvinrent à prévenir une forte proportion de Juifs concernés, et la Gestapo recueillit seulement la moitié du nombre des « esclaves » qu’elle espérait. Enfin, je soulignerai que le Maréchal ne fut, en aucune manière, anti-sémite… »
Jean Borotra, « Ingénieur polytechnicien, Licencié en Droit, Commandeur de la Légion d’Honneur à titre militaire, Croix de Guerre 14-18 et 39-45, Médaille des Evadés et Déportés Résistants. Il fit toute sa carrière, de 1922 à 1968, dans la même société industrielle française. Il fut Commissaire Général à l’Education Nationale et aux Sports dans le gouvernement du Maréchal, de juillet 1940 à mars 1942. Il est Commandeur de l’Empire Britannique et de l’Ordre de Vasa (Suède). Président d’Honneur fondateur du Comité International pour le Fair-Play, il reçut lui-même ce trophée. Il a fait partie de l’équipe légendaire des Mousquetaires qui remporta 6 fois la Coupe Davis. »
Témoignage cité par le Général Le Groignec (Ancien Combattant de 1939-45; nommé en 1970 Général de Corps aérien et Membre du Conseil Supérieur de l’Air. Termine sa carrière en 1974, au poste de Commandant de la Défense Aérienne) dans son ouvrage « Pétain, Gloire et Sacrifice » (page 10).
- "Il y a une jeune école historique qui veut mener une sorte de guerre privée et qualifiée d'"héroïque" contre le gouvernement de Vichy. Il me parait absurde de renverser les choses au point de dire que non seulement le gouvernement a été complice mais qu'il a pris l'initiative d'une entreprise de répression des Juifs. Je me demande parfois si, contrairement à l'idée commune, la part de sacrifice dans la politique et la conduite du maréchal Pétain n'ont pas eu des effets plus certains et positifs sur le salut des Juifs que sur le destin de la France" (Annie Kriegel; interview in Valeurs Actuelles, 25 mars 1991)
- "Evoquant la décision du Maréchal de rester en novembre 1942, avec le peuple auquel il avait fait don de sa personne, le Professeur François-Georges Dreyfus déclarait, le 8 novembre 1991 : "Si le Maréchal était parti, je ne serais pas là !"" (Déclaration à Radio-Courtoisie le 8/11/91).
- "Tant que je serai vivant, je n'accepterai jamais que cette ignominie qu'est l'"étoile jaune" soit appliquée en Zone Sud" (Pétain au Grand rabbin Schwartz)
- « Léon Poliakov évoque cet ultime « outrage », au terme d’un tragique enchaînement qui contraint les membres des Conseils juifs des ghettos à devenir des « rouages de la machinerie qui conduisit les Juifs à Auschwitz ou à Belzec » (Léon Poliakov, « Les Juifs et notre Histoire », page 185). Car les responsables juifs sont astreints par les Nazis à diriger eux-mêmes le mouvement de soumission de leurs co-religionaires, et les chefs des ghettos deviennent les instruments de leur reddition. Raul Hilberg écrit à ce sujet (Raul Hilberg, « La Destruction des Juifs d’Europe » Fayard éd. pp 424-425) : « Sans cesse, ils livraient des Juifs pour sauver les autres Juifs (…) La veille des premières déportations, Moses Merin, Président du Conseil Central des Anciens pour la Haute-Silésie, prit sa première décision : « Je ne craindrai pas, déclara-t-il, de sacrifier 50.000 membres de notre Communauté pour sauver les 50.000 autres. » Durant l’été 1942, ces « autres » furent alignés pour un passage en revue massif et la moitié envoyée à Auschwitz. Après cette déportation, Merin déclara : « J’ai l’impression d’être le capitaine d’un bateau prêt à sombrer et qui a réussi à le mener à bon port en jetant par-dessus bord une grande partie de sa précieuse cargaison ». En 1943, il ne restait qu’une poignée de survivants. Merin s’adressa à eux en ces termes : « Je suis dans une cage, devant un tigre affamé et furieux. Je bourre sa gueule de nourriture, la Chair de mes Frères et de mes Soeurs, pour le maintenir dans cette cage, de crainte qu’il ne s’échappe et ne vous mette en pièces ». Pourquoi citer ces faits, pris parmi d’autres, sinon pour rappeler la dimension diabolique d’une entreprise qui s’est fixé pour objectif de détruire toute la population juive d’Europe. Ils révèlent le contexte dans lequel, pour protéger les Français juifs, les Autorités françaises -qui, à l’instar du reste du monde, ignorent le génocide- vont, sous l’implacable pression nazie, être contraintes à livrer à la Déportation les Juifs allemands et leur co-religionaires étrangers ou apatrides… Commentant l’évènement (la rafle du « Vel d’Hiv »), Léon Poliakov, qui vécut ces temps de détresse en Zone occupée, puis en Zone libre, écrit : « Pour ma part, j’ai toujours pensé, contrairement à l’opinion commune, que Laval, qui n’était nullement anti-sémite, ne mérite pas sa mauvaise réputation. Ma conviction d’historien est qu’à l’époque, en été 1942, il ignorait, comme tout le monde en France, l’existence des Chambres à Gaz. On pensait que ce serait une vie dure, pénible, mais on ne pensait pas à des meurtres d’enfants (in « L’envers Du Destin », p 36). Et, lors d’une « Radioscopie », interrogé par Jacques Chancel qui s’étonne de ce jugement et demande si le Maréchal était, lui, anti-sémite, Poliakov répond : « Pas plus ! » (Jacques Chancel. Déclaration à Radio-Courtoisie, le 11/12/1989. « Libre Journal ») »
in Jacques Le Grognec (Ancien Combattant de 1939-45; nommé en 1970 Général de Corps aérien et Membre du Conseil Supérieur de l’Air. Termine sa carrière en 1974, au poste de Commandant de la Défense Aérienne) : « Pétain, Gloire et Sacrifice » pp 239 sq.
- le 3 octobre 1940 : la loi exclue les Juifs de la fonction publique.
Les juifs étaient deux fois plus nombreux en Allemagne qu’en France avant 1939. A l’armistice, ils sont environ 320 000 présents en France, dont la moitié d’étrangers, venant de l’est de l’Europe et fuyant le nazisme, un quart naturalisé de fraiche date et un quart de juifs Français intégrés depuis longtemps.
Marc Bloch, en 1941, n’hésite pas à écrire : « Leur cause n’est pas exactement la nôtre. Nous avons le droit de le dire puisque c’est vrai. » L’étrange défaite, Lettre du 2-4-41).
La loi du 03 octobre 1940 exclue les Juifs de la fonction publique, de la radio, de la presse, du cinéma, du théâtre. Des dérogations sont prévues pour les anciens combattants et tous ceux qui ont rendu des services au pays. Un numerus clausus est imposé pour les professions libérales à 2%, et pour les étudiants de l’enseignement supérieur, à 3%. Ce plafond est largement supérieur à la capacité de la communauté juive et ne sera jamais atteint. Le port de l’étoile jaune est rendu obligatoire.
Quand les Allemands imposent « l’aryanisation des biens des juifs » en zone occupée, Vichy lutte pour éviter un maximum de spoliation, en mettant à la tête des entreprises un séquestre français ou une direction temporaire non juive. Quand Vichy ne peut éviter cette spoliation, le gouvernement fait verser à la Caisse des dépôts une indemnité convenable au nom du propriétaire volé. Pour les biens privés, lutter est beaucoup plus difficile. L’amiral Auphan donne deux exemples célèbres : la compagnie d’armement Dreyfus change de nom et continue son activité ; les collections d’œuvres d’art des Rothschild sont prises en charge par l’administration des Musées nationaux.
Il est vrai que les juifs non français n’ont pas bénéficié de la même protection venant de Vichy, en particulier ceux venant d’Allemagne. Vichy, pour protéger les français d’origine juive, n’hésite pas à satisfaire les Allemands en leur livrant les juifs étrangers. Ces marchandages sont condamnés en chaire, le 23 août 1942, par Monseigneur Saliège, archevêque de Toulouse, qui fait lire un communiqué dans toutes les églises de son diocèse. Le maréchal approuve ce communiqué, P. Laval convoque le prélat pour le tancer.
En novembre 1942, le grand rabbin Hirschler reconnaît lors de sa visite à Vichy, que la politique du gouvernement a permis de sauver la plus grande partie des Juifs français. L’amiral écrit : «…Sur un total présumé d’environ cent mille déportés juifs sous l’occupation allemande, cinq ou six pour cent seulement étaient des citoyens français. » Il est vrai que le gouvernement a tout fait pour les inciter à partir dans l’Empire, que l’armistice protège des Allemands, puisque le document leur interdit d’y mettre les pieds. Les chiffres annoncés par l’amiral seront revus par la Commission d’enquête américaine sur la question palestinienne, après-guerre, qui estimera que 76 000 Juifs, dont 24000 de nationalité française, ont été déportés ; seuls 3% d’entre eux ont survécus. (article in « Le Salon Beige » octobre 2018).
- Le grand historien américain Raoul Hilberg dans son ouvrage central sur la Shoah : «Quand la pression allemande s’intensifia en 1942, le gouvernement de Vichy se retrancha derrière une seconde ligne de défense. Les Juifs étrangers et les immigrants furent abandonnés à leur sort, et l’on s’efforça de protéger les Juifs nationaux. Dans une certaine mesure, cette stratégie réussit. En renonçant à épargner une fraction, on sauva une grande partie de la totalité». (La destruction des Juifs d’Europe, Gallimard, Folio histoire 2006, p. 1122-1123).
Catholique et Français
- « L’opinion de Goering, celle des généraux allemands étaient que l’armistice avait été une erreur d’Hitler. A Nuremberg, Goering dira que, sans armistice, l’Allemagne occupait l’Afrique du Nord, fermait l’Ouest de la Méditerranée, contrôlait les convois de l’Atlantique, prenait l’Amérique de flanc. » in Jacques Isorni (Philippe Pétain. 1973).
- Churchill : « En juin 1940, après la bataille …Plus
- « L’opinion de Goering, celle des généraux allemands étaient que l’armistice avait été une erreur d’Hitler. A Nuremberg, Goering dira que, sans armistice, l’Allemagne occupait l’Afrique du Nord, fermait l’Ouest de la Méditerranée, contrôlait les convois de l’Atlantique, prenait l’Amérique de flanc. » in Jacques Isorni (Philippe Pétain. 1973).
- Churchill : « En juin 1940, après la bataille du Nord, l’Angleterre n’avait plus d’armes. Nous n’avions pas vu la question des chars et celle de l’aviation sur un plan suffisant. L’armistice nous a, en somme rendu service. Hitler a commis une faute en l’accordant. Il aurait du aller en Afrique du Nord, s’en emparer pour poursuivre sur l’Egypte. Nous aurions eu alors une tache bien difficile. » in Jacques Isorni (Philippe Pétain. 1973)
- "Le Gaullisme a imposé l'idée qu'il ne fallait pas signer cet armistice et que Vichy était illégitime. C'est fabuleux ! Mais ce n'est pas sérieux." Henry Amouroux, interview par Valeurs Actuelles le 13/12/1993.
- "Moi aussi, si je gouvernais votre pays, je ne dirais pas aux allemands : "Je vous déteste !" Parce qu'il faut toujours éviter le pire; avec acharnement, moi aussi, je biaiserais; je chercherais à gagner du temps à propos de tout" (Winston Churchill, juin 1941, cité par le Colonel Groussard in "Chemins Secrets")
- « Voyez-vous, Rémy, il faut que la France ait toujours deux cordes à son arc. En 1940, il lui fallait la corde "De Gaulle" et il lui fallait aussi la corde « Pétain » » (Charles de Gaulle, cité par le Colonel Rémy. Gilbert Renault, dit "Rémy", l'un des plus célèbres des "Combattants de l'Ombre"; rallié à De Gaulle en 1940. Fonde en zone occupée le Réseau de Renseignements "Confrérie Notre-Dame"; a publié de nombreux ouvrages sur la Résistance)
- "Le jour viendra où le sacrifice du Maréchal lui sera compté en lettres d'or et comptera d'avantage encore pour sa Gloire que la Victoire de Verdun" Colonel Rémy. Gilbert Renault, dit "Rémy", l'un des plus célèbres des "Combattants de l'Ombre"; rallié à De Gaulle en 1940. Fonde en zone occupée le Réseau de Renseignements "Confrérie Notre-Dame"; a publié de nombreux ouvrages sur la Résistance)
- "Avoir sauvé son pays plusieurs fois, puis avoir une mort lente dans le silence général d'une Nation m'apparaissait le plus enviable des sorts. Je suis sûr qu'un jour cela sera reconnu par les âmes hautes." Jean Guitton, philosophe et ami intime du Pape Paul VI in "Un siècle, une vie".
- "Il y en a pour longtemps. Les américains gagneront, comme en 1918 ! Il faut tenir jusque là." (Maréchal Pétain. Déclaration du 16 juin 1940, citée par F.G. Dreyfus in "Histoire de Vichy" page 169.
- "Le Führer, le plus grand de tous les hommes vivants, a commis en juin 1940 une faute inconcevable en concluant un armistice avec la France, au lieu d'occuper immédiatement tout le territoire et, après avoir traversé l'Espagne, l'Afrique du Nord" (Von Renthe-Finck à Walter Stucki)
- "En mon âme et conscience, je suis convaincu qu'il n'existait pas en France d'homme capable de tenir tête à l'ennemi pendant quatre ans comme il l'a fait, avec une dignité et une hauteur telles qu'un jour son interlocuteur allemand lui demanda s'il se croyait le vainqueur !" Général Maxime Weygand.
- "Je n'aime pas beaucoup entendre des gens parfaitement confortables ici traiter de lâches et de traîtres ceux qui, en France, se débrouillent comme ils peuvent dans une situation terrible (...) Je crois que Pétain a fait à peu près tout ce que la situation générale et son propre état physique et mental lui permettaient de faire pour limiter les dégâts" (Simone Weil, New York, 1942. Lettre au professeur Jean Wahl in "Cahiers Simone Weil", mars 1987.)
- "Le Maréchal est plus grand que jamais !" (Général Maxime Weygand au Pasteur Boegner, avril 1942 in "Carnets du Pasteur Boegner")
- "Il a à jouer une partie surhumaine..., surhumaine, vraiment" (Winston Churchill, juin 1941. Cité par le Colonel Groussard in "Chemins Secrets")
- "Avec celui-là (Pétain), il n'y aura pas grand-chose à faire. Il joue la carte du Temps. Il dit une chose, il en fait une autre" (Adolf Hitler à Paul Schmidt)
- "Le Maréchal Pétain a été très vite considéré comme étant en réalité resté un ennemi dangereux, et même le plus dangereux pour l'Allemagne. Tous les rapports de nos services que j'ai eu à connaitre et que j'ai transmis au R.S.H.A. reflétaient la même opinion." (Helmut Knochen, Chef de la Sipo-SD (Service de Sécurité et de Police de Sûreté). Lettre du 24 avril 1950).
- "Je comprends très bien qu'on continue la guerre contre le Boche ! Si j'avais quarante ans de moins, je ne serais pas ici !" (Pétain à Pierre Dupuy, Chargé d'Affaires Canadien, le 8 avril 1941).
- «Lorsque la Victoire sera gagnée et que nos drapeaux flotteront sur les ruines de Berlin, nous enverrons une pensée à l’un des premiers auteurs de notre Victoire : à Philippe Pétain, Maréchal de France (Colonel Sweeny, américain. 1942). in Toussaint.
"Je ne dois rien au Maréchal Pétain, mais cela ne m'empêche pas d'être écoeuré par le spectacle de ceux qui, dans cette salle, essaient de refiler à un vieillard presque centenaire l'ardoise de toutes leurs erreurs." (Commandant Loustanau-Lacau, déporté politique. J.O. du Procès, page 12). in "Le Maréchal et la France" Général Le Groignec.
- « J’aurais aimé marquer par ma présence auprès de vous mon estime et mon respect envers le Maréchal, nés en moi au cours des quatre années douloureuses où j'eus l'honneur de représenter mon pays auprès de lui" (Walter Stucki, Ambassadeur de Suisse à Vichy, à l'occasion de la Célébration du Centenaire de la naissance du Maréchal en 1956). in "Le Maréchal et la France" Général Le Groignec.
- « Pétain fut l'homme qui fit face au désastre et se dressa contre lui tant que se prolongea la fuite des dirigeants français. Il assuma la responsabilité du Gouvernement et fit de son mieux pour sauver tout ce qui pouvait l'être en résistant à toutes les exigences de l'occupant germanique. Voilà la trahison dont on l'accusa !..." (Chicago Daily Tribune le 17/11/1953) in "Le Maréchal et la France" Général Le Groignec.
- « Pétain a sauvé la moitié de la France de l'esclavage, il lui a conservé son âme. Il a préservé l'Afrique du Nord en vue du Débarquement américain et a laissé libre la Méditerranée en sauvant la Flotte. Avec honneur, il a tenu tête aux allemands. La France accablée a trouvé dans l'Armistice le miracle de sa résurrection. Douter de la loyauté de cet homme est abominable ! La France, prise de remords, lui rendra un jour Justice, à moins qu'elle ne le fasse tout de suite, et vite !" (John D. Flynn, Attorney de New York, 16/09/1949) in "Le Maréchal et la France" Général Le Groignec.
- « Le Maréchal Pétain a été le bouc émissaire chargé de toutes les erreurs des dirigeants français" Chicago Tribune. Juillet 1952 in "Le Maréchal et la France" Général Le Groignec.
- «…En signant un armistice avec la France, Hitler a commis une erreur qui lui fait perdre la guerre…» (in discours de Winston Churchill à Marrakech le 8 janvier 1943)
Arthur De la Baure
:Pétain a sauvé la moitié de la France de l'esclavage, il lui a conservé son âme. Il a préservé l'Afrique du Nord en vue du Débarquement américain et a laissé libre la Méditerranée en sauvant la Flotte. Avec honneur, il a tenu tête aux allemands"
😂 quelle mascarade. Mes grands pères( et de nombreux vrais français) qui ont combattu Rommel en Afrique du nord et qui ont refusé le confort …Plus
:Pétain a sauvé la moitié de la France de l'esclavage, il lui a conservé son âme. Il a préservé l'Afrique du Nord en vue du Débarquement américain et a laissé libre la Méditerranée en sauvant la Flotte. Avec honneur, il a tenu tête aux allemands"

😂 quelle mascarade. Mes grands pères( et de nombreux vrais français) qui ont combattu Rommel en Afrique du nord et qui ont refusé le confort Vichiste pour se battre et ainsi conserver l'âme de la France se seraient étouffés en lisant ces idioties de collabos. Pétain, c'est malheureusement pour lui l'image de la France déshonorée, collaboratrice et finalement c'est l'esprit de neutralité et de soumission que l'on voit aujourd'hui partout. Voilà la victoire vichiste.....

C'est ce qui gangrène le traditionalisme et l'empêche de conquerir. Un esprit vichiste ( et bourgeois) d'attentisme . Pauvre de vous.
Catholique et Français
Pauvre de vous-même et de vos mensonges ! Ma famille, vrais français, n'a pas de leçons à recevoir sur son comportement entre 1939 et 1945; je ne suis pas un inconditionnel du maréchal mais j'ai toujours été scandalisé par les contre-vérités, les falsifications, les mensonges et les calomnies à son égard de la part de gens sans discernement, sans nuance et dont le seul but est de souiller, de …Plus
Pauvre de vous-même et de vos mensonges ! Ma famille, vrais français, n'a pas de leçons à recevoir sur son comportement entre 1939 et 1945; je ne suis pas un inconditionnel du maréchal mais j'ai toujours été scandalisé par les contre-vérités, les falsifications, les mensonges et les calomnies à son égard de la part de gens sans discernement, sans nuance et dont le seul but est de souiller, de déshonorer pour cacher ou légitimer leur haine, leur idéologie (souvent criminelle) ou leurs agissements. Comme le disait un politicien ou un historien dont j'ai oublié le nom : Pétain ne mérite pas l'excès d'honneur dont il a été gratifié mais il ne mérite pas non plus l'excès d'indignité dont il a été accablé. Churchill, un collabo ? Amouroux, un collabo ? Le colonel Rémy, un collabo ? Jean Guitton, un collabo ? François George Dreyfus, un collabo ? La philosophe Simone Weil, une collabo ? Weygand, un collabo ? Loustanau-Lacau, un collabo ? Walter Stucki, un collabo ? Le Chicago Daily Tribune, un collabo ? John D. Flynn, Attorney de New York, un collabo ? Le Chanoine Papin, un collabo ? Jean Borotra, un collabo ? Annie Kriegel, une collabo ? Léon Poliakov, un collabo ? Raoul Hilberg, un collabo ? Tous "collabos" ??? Vous êtes grotesque et je ne sais même pas si vous vous rendez compte de vos énormités !
Arthur De la Baure
Mes mensonges???? Et le consensus des historiens, un complot certainement ????
Catholique et Français
"Le consensus des historiens" occidentaux (officiels et autorisés) contemporains dans un occident que beaucoup qualifient de nos jours d'"Empire du Mensonge", c'est un peu comme le consensus des historiens soviétiques au bon temps d'une URSS que vous semblez regretter. Comme le disait le russe Vladimir Boukovsky à propos d'un monde qu'il avait connu et qui préfigurait celui dans lequel vous vous …Plus
"Le consensus des historiens" occidentaux (officiels et autorisés) contemporains dans un occident que beaucoup qualifient de nos jours d'"Empire du Mensonge", c'est un peu comme le consensus des historiens soviétiques au bon temps d'une URSS que vous semblez regretter. Comme le disait le russe Vladimir Boukovsky à propos d'un monde qu'il avait connu et qui préfigurait celui dans lequel vous vous plaisez : "Nous avons vécu votre avenir !" Je rappellerai plus simplement en un mot cette vieille maxime : "Vae Victis !"
Arthur De la Baure
Bien sûr les Pétainistes ou les franquistes sont le camp de la vérité et du bien ! Évidemment quand on est pas pour Pétain et que l'on embrasse pas la matrice intellectuelle de l'extrême droite catholique, on est pro-soviet. Je vous renvoie bien volontiers dos à dos avec l'extrême gauche, les deux faces d'une même piece.
lacrimarum valle
de toutes façons il se fichait complètement des victimes civiles, cet homme ne voulait que passer à l'histoire quel que soit le nombre de victimes juives ou autres 🙏 🙏 🙏 🙏
Catholique et Français
Ah, parce que vous croyez qu'avec Verdun en 1916, son rôle en 1917, son titre de généralissime et son Bâton de Maréchal de France en 1918 il ne "passait pas à l'histoire" ? Quant au printemps 1940, au moment où vos copains, par leur nullité et leur incurie, ont plongé la France dans le plus grand désastre militaire de son histoire, Philippe Pétain était ambassadeur de France à Madrid. Le …Plus
Ah, parce que vous croyez qu'avec Verdun en 1916, son rôle en 1917, son titre de généralissime et son Bâton de Maréchal de France en 1918 il ne "passait pas à l'histoire" ? Quant au printemps 1940, au moment où vos copains, par leur nullité et leur incurie, ont plongé la France dans le plus grand désastre militaire de son histoire, Philippe Pétain était ambassadeur de France à Madrid. Le Général Franco qui l'admirait le supplia les larmes aux yeux de ne pas rentrer en France où il n'avait pas, selon lui, à risquer d'abîmer sa Gloire. Le maréchal le remercia mais quitta l'Espagne en sachant parfaitement ce qui l'attendait...