Lex orandi lex credendi

En liturgie plus encore que dans d’autres disciplines, c’est l’usage, la coutume, de l’Église qui est la règle de référence absolue, ce que saint Vincent de Lérins, dans son Commonitorium ou Avertissement contre les hérétiques, ouvrage contre les hérésies, écrit quatre ans après le concile d’Ephèse (435) ; il enseigne que l’immutabilité du fond n’exclut pas un certain progrès, un certain développement du dogme chrétien qui s’exprime dans sa nouveauté « in eodem sensu, in eadem sententia. » On a retenu aussi de lui cette règle exprimée en une formule lapidaire selon laquelle « In ipsa Catholica Ecclesia magnopere curandum est ut id teneamus quod ubique, quod semper, quod ab omnibus » : dans l’Église catholique, il faut apporter le plus grand soin à tenir ce qui a été cru partout, toujours et par tous.

Pour que la Tradition soit vivante, il faut quelle soit inchangée, fidèle, et non évolutive et contradictoire. Le Magistère a toujours condamné les novateurs, soi-disant réformés, modernistes, libéraux......

Ce que la Sainte Écriture enseigne ainsi : Jésus-Christ était hier, il est aujourd’hui, et il sera le même dans tous les siècles. He 13, 8

Or, Il a institué les Saints Mystères pour perpétuer de façon non sanglante son Sacrifice du Calvaire et pour nous faire participant de sa victoire, sur la mort, le péché et le Prince de ce monde, pour nous donner la vie éternelle, la vie même, de la bienheureuse Trinité........