Alors que les élections législatives se tiennent jusqu’au 1ᵉʳ juin, Narendra Modi, au pouvoir depuis 2014, est donné gagnant pour un troisième mandat. Plongée dans un pays qui a peu à peu basculé dans le nationalisme hindou.
A l’occasion de notre dossier consacré à « l’art de la rupture », voici huit livres et BD indispensables pour survivre à la sépration amoureuse, à ses affres et à ses regrets.
Les films aux Etats-Unis et en France traitent différemment l’Indochine : là-bas, une guerre atroce et spectaculaire ; ici, une romance qui a mal tourné.
Née en Indochine, près du Mékong, l’écrivaine y a vécu jusqu’à ses 18 ans et parlait vietnamien. Et si c’était de là qu’elle tirait sa façon si singulière de manier les pronoms dans ses romans ?
La protection des vaches sacrées a toujours fait partie du programme du Premier ministre Narendra Modi. De quoi conforter les « milices de protection des vaches », qui s’attaquent à la minorité musulmane. La journaliste indienne Shruti Ganapatye a consacré un livre à ce symbole religieux devenu très politique.
Le 18 juin 1954, un peu plus d’un mois après la défaite française, Pierre Mendès France est investi président du Conseil. Sa position sur l’Indochine est alors soutenue par « l’Observateur politique, économique et littéraire », ancêtre du « Nouvel Obs ».
Après la fausse paix de 1954, une seconde guerre d’Indochine débute, celle qu’on appellera, improprement, la guerre du Vietnam, rappelle l’historien Christopher Goscha, professeur à l’université de Montréal.
Reporter au « Nouvel Obs » depuis vingt ans, Doan Bui est partie sur les traces de sa famille indochinoise, de Saïgon à Hanoï, des plantations d’hévéas du sud du Vietnam aux maquis vietminhs du nord.
L’Indochine, c’est un terme créé en 1810 pour souligner l’influence culturelle de la Chine et de l’Inde sur l’Asie du Sud-Est continentale. C’est aussi un territoire occupé pendant un siècle par la France, jusqu’en 1954. Une colonisation peu racontée, dont la guerre d’indépendance a pourtant fait plus de morts que celle d’Algérie, qui est aujourd’hui l’objet d’un hors-série du « Nouvel Obs ».
Six mois après l’attaque du Hamas, qui a fait près de 1 200 morts, les télévisions et les réseaux sociaux de l’Etat hébreu sont envahis par les visages des otages encore captifs à Gaza. Mais on n’y voit jamais les victimes palestiniennes du conflit.
Rami est israélien, Bassam est palestinien. Et ils ont chacun perdu une fille dans le conflit sans fin qui déchire leurs peuples. Amis, frères de deuil, ils sont devenus des combattants pour la paix.
Le journal en ligne ukrainien « Ukraïnska Pravda » continue d’informer sous les bombes et les missiles. Sa rédactrice en chef Sevgil Mousayeva évoque ses espoirs et ses craintes quant à l’avenir de son pays.
En 2014, le journaliste James Foley était décapité par Daech. Dans « American Mother », l’écrivain Colum McCann prête sa plume à Diane Foley, la mère, pour raconter le chemin de celle-ci vers le pardon. Dialogue.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, on déboulonne à tour de bras les statues du poète, symbole de la langue russe. Une entreprise de « décolonisation » et de « purification » de l’espace public, qui pose bien des questions.
Entre non-dits, assimilations forcées, découvertes et parfois volonté de découvrir le pays d’un ancêtre, « l’Obs revient ici sur quatre histoires familiales. De la Kabylie à la Nouvelle-Calédonie, de la Palestine à la Syrie, de l’Indochine au Lot-et-Garonne ou de l’Espagne franquiste aux Pyrénées-Orientales, des descendants d’exilés racontent…
HISTOIRES D’EXILS (2/4). Le camp d’accueil des Français d’Indochine (Cafi) a accueilli des milliers de rapatriés d’Indochine à partir de 1956. Nina Sinnouretty y a grandi. Son père était un Tamoul de Pondichéry, envoyé en Indochine où il a rencontré sa mère. Un concentré de l’histoire coloniale française.
Dans ce très beau premier roman, inspirée de l’histoire de sa mère, l’autrice retrace la tragédie des réfugiés vietnamiens et invoque les esprits des disparus.
Dans « Tout ce qui est humain », récit bref et beau, l’autrice raconte son pays depuis l’invasion russe du 24 février 2022 et s’interroge sur les bouleversements intimes provoqués par le conflit.
