Concile Vatican II

21ᵉ œcuménique ; 11 oct. 1962-8 déc. 1965

28 octobre 1965, 4e session

Déclaration Nostra Aetate

Déclaration sur l'Église et les Religions Non-Chrétienne

Table des matières

Paul, évêque,
Serviteur des ser­vi­teurs de Dieu,

Avec les Pères du Saint Concile,
Pour que le sou­ve­nir s’en main­tienne à jamais

1. Préambule

À notre époque où le genre humain devient de jour en jour plus étroi­te­ment uni et où les rela­tions entre les divers peuples se mul­ti­plient, l’Église exa­mine plus atten­ti­ve­ment quelles sont ses rela­tions avec les reli­gions non chré­tiennes. Dans sa tâche de pro­mou­voir l’unité et la cha­ri­té entre les hommes, et aus­si entre les peuples, elle exa­mine ici d’abord ce que les hommes ont en com­mun et qui les pousse à vivre ensemble leur destinée.

Tous les peuples forment, en effet, une seule com­mu­nau­té ; ils ont une seule ori­gine, puisque Dieu a fait habi­ter tout le genre humain sur toute la face de la terre [1] ; ils ont aus­si une seule fin der­nière, Dieu, dont la pro­vi­dence, les témoi­gnages de bon­té et les des­seins de salut s’étendent à tous [2], jusqu’à ce que les élus soient réunis dans la Cité sainte, que la gloire de Dieu illu­mi­ne­ra et où tous les peuples mar­che­ront à sa lumière [3].

Les hommes attendent des diverses reli­gions la réponse aux énigmes cachées de la condi­tion humaine, qui, hier comme aujourd’hui, agitent pro­fon­dé­ment le cœur humain : Qu’est-ce que l’homme ? Quel est le sens et le but de la vie ? Qu’est-ce que le bien et qu’est-ce que le péché ? Quels sont l’origine et le but de la souf­france ? Quelle est la voie pour par­ve­nir au vrai bon­heur ? Qu’est-ce que la mort, le juge­ment et la rétri­bu­tion après la mort ? Qu’est-ce enfin que le mys­tère der­nier et inef­fable qui embrasse notre exis­tence, d’où nous tirons notre ori­gine et vers lequel nous tendons ?

2. Les diverses religions non chrétiennes

Depuis les temps les plus recu­lés jusqu’à aujourd’hui, on trouve dans les dif­fé­rents peuples une cer­taine per­cep­tion de cette force cachée qui est pré­sente au cours des choses et aux évé­ne­ments de la vie humaine, par­fois même une recon­nais­sance de la Divinité suprême, ou même d’un Père. Cette per­cep­tion et cette recon­nais­sance pénètrent leur vie d’un pro­fond sens reli­gieux. Quant aux reli­gions liées au pro­grès de la culture, elles s’efforcent de répondre aux mêmes ques­tions par des notions plus affi­nées et par un lan­gage plus éla­bo­ré. Ainsi, dans l’hindouisme, les hommes scrutent le mys­tère divin et l’expriment par la fécon­di­té inépui­sable des mythes et par les efforts péné­trants de la phi­lo­so­phie ; ils cherchent la libé­ra­tion des angoisses de notre condi­tion, soit par les formes de la vie ascé­tique, soit par la médi­ta­tion pro­fonde, soit par le refuge en Dieu avec amour et confiance. Dans le boud­dhisme, selon ses formes variées, l’insuffisance radi­cale de ce monde chan­geant est recon­nue et on enseigne une voie par laquelle les hommes, avec un cœur dévot et confiant, pour­ront acqué­rir l’état de libé­ra­tion par­faite, soit atteindre l’illumination suprême par leurs propres efforts ou par un secours venu d’en haut. De même aus­si, les autres reli­gions qu’on trouve de par le monde s’efforcent d’aller, de façons diverses, au-​devant de l’inquiétude du cœur humain en pro­po­sant des voies, c’est-à-dire des doc­trines, des règles de vie et des rites sacrés.

L’Église catho­lique ne rejette rien de ce qui est vrai et saint dans ces reli­gions. Elle consi­dère avec un res­pect sin­cère ces manières d’agir et de vivre, ces règles et ces doc­trines qui, quoiqu’elles dif­fèrent sous bien des rap­ports de ce qu’elle-même tient et pro­pose, cepen­dant reflètent sou­vent un rayon de la véri­té qui illu­mine tous les hommes. Toutefois, elle annonce, et elle est tenue d’annoncer sans cesse, le Christ qui est « la voie, la véri­té et la vie » (Jn 14, 6), dans lequel les hommes doivent trou­ver la plé­ni­tude de la vie reli­gieuse et dans lequel Dieu s’est récon­ci­lié toutes choses [4]. Elle exhorte donc ses fils pour que, avec pru­dence et cha­ri­té, par le dia­logue et par la col­la­bo­ra­tion avec les adeptes d’autres reli­gions, et tout en témoi­gnant de la foi et de la vie chré­tiennes, ils recon­naissent, pré­servent et fassent pro­gres­ser les valeurs spi­ri­tuelles, morales et socio-​culturelles qui se trouvent en eux.

3. La religion musulmane

L’Église regarde aus­si avec estime les musul­mans, qui adorent le Dieu unique, vivant et sub­sis­tant, misé­ri­cor­dieux et tout-​puissant, créa­teur du ciel et de la terre [5], qui a par­lé aux hommes. Ils cherchent à se sou­mettre de toute leur âme aux décrets de Dieu, même s’ils sont cachés, comme s’est sou­mis à Dieu Abraham, auquel la foi isla­mique se réfère volon­tiers. Bien qu’ils ne recon­naissent pas Jésus comme Dieu, ils le vénèrent comme pro­phète ; ils honorent sa Mère vir­gi­nale, Marie, et par­fois même l’invoquent avec pié­té. De plus, ils attendent le jour du juge­ment, où Dieu rétri­bue­ra tous les hommes après les avoir res­sus­ci­tés. Aussi ont-​ils en estime la vie morale et rendent-​ils un culte à Dieu, sur­tout par la prière, l’aumône et le jeûne.

Même si, au cours des siècles, de nom­breuses dis­sen­sions et ini­mi­tiés se sont mani­fes­tées entre les chré­tiens et les musul­mans, le saint Concile les exhorte tous à oublier le pas­sé et à s’efforcer sin­cè­re­ment à la com­pré­hen­sion mutuelle, ain­si qu’à pro­té­ger et à pro­mou­voir ensemble, pour tous les hommes, la jus­tice sociale, les valeurs morales, la paix et la liberté.

4. La religion juive

Scrutant le mys­tère de l’Église, le saint Concile rap­pelle le lien qui relie spi­ri­tuel­le­ment le peuple du Nouveau Testament à la lignée d’Abraham.

L’Église du Christ, en effet, recon­naît que les pré­mices de sa foi et de son élec­tion se trouvent, selon le mys­tère divin du salut, chez les patriarches, Moïse et les pro­phètes. Elle confesse que tous les fidèles du Christ, fils d’Abraham selon la foi [6], sont inclus dans la voca­tion de ce patriarche, et que le salut de l’Église est mys­té­rieu­se­ment pré­fi­gu­ré dans la sor­tie du peuple élu hors de la terre de ser­vi­tude. C’est pour­quoi l’Église ne peut oublier qu’elle a reçu la révé­la­tion de l’Ancien Testament par ce peuple avec lequel Dieu, dans sa misé­ri­corde indi­cible, a dai­gné conclure l’antique Alliance, et qu’elle se nour­rit de la racine de l’olivier franc sur lequel ont été gref­fés les rameaux de l’olivier sau­vage que sont les Gentils [7]. L’Église croit, en effet, que le Christ, notre paix, a récon­ci­lié les Juifs et les Gentils par sa croix et en lui-​même, des deux, a fait un seul [8].

L’Église a tou­jours devant les yeux les paroles de l’apôtre Paul sur ceux de sa race « à qui appar­tiennent l’adoption filiale, la gloire, les alliances, la légis­la­tion, le culte, les pro­messes et les patriarches, et de qui est né, selon la chair, le Christ » (Rm 9, 4–5), le Fils de la Vierge Marie. Elle rap­pelle aus­si que les Apôtres, fon­de­ments et colonnes de l’Église, sont nés du peuple juif, ain­si qu’un grand nombre des pre­miers dis­ciples qui annon­cèrent au monde l’Évangile du Christ.

Selon le témoi­gnage de l’Écriture Sainte, Jérusalem n’a pas recon­nu le temps où elle fut visi­tée [9] ; les Juifs, en grande par­tie, n’acceptèrent pas l’Évangile, et même nom­breux furent ceux qui s’opposèrent à sa dif­fu­sion [10]. Néanmoins, selon l’Apôtre, les Juifs res­tent encore, à cause de leurs pères, très chers à Dieu, dont les dons et l’appel sont sans repen­tance [11]. Avec les pro­phètes et le même Apôtre, l’Église attend le jour, connu de Dieu seul, où tous les peuples invo­que­ront le Seigneur d’une seule voix et « le ser­vi­ront sous un même joug » (So 3, 9) [12].

Du fait d’un si grand patri­moine spi­ri­tuel, com­mun aux chré­tiens et aux Juifs, le saint Concile veut encou­ra­ger et recom­man­der la connais­sance et l’estime mutuelles, qui naî­tront sur­tout d’études bibliques et théo­lo­giques, ain­si que d’un dia­logue fra­ter­nel. Encore que des auto­ri­tés juives, avec leurs par­ti­sans, aient pous­sé à la mort du Christ [13], ce qui a été com­mis durant sa Passion ne peut être impu­té ni indis­tinc­te­ment à tous les Juifs vivant alors, ni aux Juifs de notre temps. S’il est vrai que l’Église est le nou­veau Peuple de Dieu, les Juifs ne doivent pas, pour autant, être pré­sen­tés comme réprou­vés par Dieu ni mau­dits, comme si cela décou­lait de la Sainte Écriture. Que tous donc aient soin, dans la caté­chèse et la pré­di­ca­tion de la Parole de Dieu, de n’enseigner quoi que ce soit qui ne soit conforme à la véri­té de l’Évangile et à l’esprit du Christ.

En outre, l’Église, qui réprouve toutes les per­sé­cu­tions contre tous les hommes, quels qu’ils soient, ne pou­vant oublier le patri­moine qu’elle a en com­mun avec les Juifs, et pous­sée, non pas par des motifs poli­tiques, mais par la cha­ri­té reli­gieuse de l’Évangile, déplore les haines, les per­sé­cu­tions et les mani­fes­ta­tions d’antisémitisme, qui, quels que soient leur époque et leurs auteurs, ont été diri­gées contre les Juifs.

D’ailleurs, comme l’Église l’a tou­jours tenu et comme elle le tient encore, le Christ, en ver­tu de son immense amour, s’est sou­mis volon­tai­re­ment à la Passion et à la mort à cause des péchés de tous les hommes et pour que tous les hommes obtiennent le salut. Le devoir de l’Église, dans sa pré­di­ca­tion, est donc d’annoncer la croix du Christ comme signe de l’amour uni­ver­sel de Dieu et comme source de toute grâce.

5. La fraternité universelle excluant toute discrimination

Nous ne pou­vons invo­quer Dieu, Père de tous les hommes, si nous refu­sons de nous conduire fra­ter­nel­le­ment envers cer­tains des hommes créés à l’image de Dieu. La rela­tion de l’homme à Dieu le Père et la rela­tion de l’homme à ses frères humains sont tel­le­ment liées que l’Écriture dit : « Qui n’aime pas ne connaît pas Dieu » (1 Jn 4, 8). Par là est sapé le fon­de­ment de toute théo­rie ou de toute pra­tique qui intro­duit entre homme et homme, entre peuple et peuple, une dis­cri­mi­na­tion en ce qui concerne la digni­té humaine et les droits qui en découlent.

L’Église réprouve donc, en tant que contraire à l’esprit du Christ, toute dis­cri­mi­na­tion ou vexa­tion dont sont vic­times des hommes en rai­son de leur race, de leur cou­leur, de leur condi­tion ou de leur reli­gion. En consé­quence, le saint Concile, sui­vant les traces des saints Apôtres Pierre et Paul, prie ardem­ment les fidèles du Christ « d’avoir au milieu des nations une belle conduite » (1 P 2, 12), si c’est pos­sible, et de vivre en paix, pour autant qu’il dépend d’eux, avec tous les hommes [14], de manière à être vrai­ment les fils du Père qui est dans les cieux [15].

Tout l’ensemble et cha­cun des points qui ont été édic­tés dans cette décla­ra­tion ont plu aux Pères du Concile. Et Nous, en ver­tu du pou­voir apos­to­lique que Nous tenons du Christ, en union avec les véné­rables Pères, Nous les approu­vons, arrê­tons et décré­tons dans le Saint-​Esprit, et Nous ordon­nons que ce qui a été ain­si éta­bli en Concile soit pro­mul­gué pour la gloire de Dieu.

Rome, à Saint-​Pierre, le 28 octobre 1965.

Moi, Paul, évêque de l’Église catholique.

Signatures des Pères

Moi, Paul, évêque de l’Église catho­lique.
† Ego ANTONIUS titu­lo S. Laurentii in Panisperna Presbyter Cardinalis GAGGIANO, Archiepiscopus Bonaërensis.
† Ego PETRUS titu­lo S. Laurentii in Lucina Presbyter Cardinalis CIRIACI.
† Ego IOSEPHUS titu­lo S. Mariae de Victoria Presbyter Cardinalis SIRI, Archiepiscopus Ianuensis.
† Ego IACOBUS titu­lo S. Mariae in Transpontina Presbyter Cardinalis LERCARO, Archiepiscopus Bononiensis.
† Ego STEPHANUS titu­lo S. Mariae Trans Tiberim Presbyter Cardinalis WYSZYNSKI, Archiepiscopus Gnesnensis et Varsaviensis, Primas Poloniae.
† Ego BENIAMINUS titu­lo S. Vitalis Presbyter Cardinalis DE ARRIBA Y CASTRO, Archiepiscopus Tarraconensis.
† Ego FERDINANDUS titu­lo S. Augustini Presbyter Cardinalis QUIROGA Y PALACIOS, Archiepiscopus Compostellanus.
† Ego PAULUS AEMILIUS titu­lo S. Mariae Angelorum in Thermis Presbyter Cardinalis LEGER, Archiepiscopus Marianopolitanus.
† Ego VALERIANUS titu­lo S. Mariae in Via Lata Presbyter Cardinalis GRACIAS, Archiepiscopus Bombayensis.
† Ego IOANNES titu­lo S. Marci Presbyter Cardinalis URBANI, Patriarcha Venetiarum.
†Ego PAULUS titu­lo S. Mariae in Vallicella Presbyter Cardinalis GIOBBE, S. R. E. Datarius.
† Ego IOSEPHUS titu­lo S. Honuphrii in Ianiculo Presbyter Cardinalis GARIBI Y RIVERA, Archiepiscopus Guadalajarensis.
† Ego ANTONIUS MARIA titu­lo S Chrysogoni Presbyter Cardinalis BARBIERI, Archiepiscopus Montisvidei.
†Ego CAROLUS titu­lo S. Agnetis extra moe­nia Presbyter Cardinalis CONFALONIERI.
† Ego PAULUS titu­lo Ss. Quirici et Iulittae Presbyter Cardinalis RICHAUD, Archiepiscopus Burdigalensis.
† Ego IOSEPHUS M. titu­lo Ss. Viti, Modesti et Crescentiae Presbyter Cardinalis BUENO Y MONREAL, Archiepiscopus Hispalensis.
† Ego FRANCISCUS titu­lo S. Eusebii Presbyter Cardinalis KÖNIG, Archiepiscopus Vindobonensis.
† Ego IOSEPHUS titu­lo S. Athanasii Presbyter Cardinalis SLIPYI, Archiepiscopus Maior Ucrainorum.
† Ego LAURENTIUS titu­lo S. Leonis I Presbyter Cardinalis JAEGER, Archiepiscopus Paderbornensis.
† Ego IOSEPHUS titu­lo S. Crucis in via Flaminia Presbyter Cardinalis BERAN, Archiepiscopus Pragensis.
† Ego MAURITIUS titu­lo D.nae N.ae de SS. Sacramento et Martyrum Canadensium Presbyter Cardinalis ROY, Archiepiscopus Quebecensis, Primas Canadiae.
† Ego IOSEPHUS titu­lo S. Teresiae Presbyter Cardinalis MARTIN, Archiepiscopus Rothomagensis.
† Ego AUDOËNUS titu­lo S. Praxedis Presbyter Cardinalis MCCANN, Archiepiscopus Civitatis Capitis.
† Ego LEO STEPHANUS titu­lo S. Balbinae Presbyter Cardinalis DUVAL, Archiepiscopus Algeriensis.
† Ego ERMENEGILDUS titu­lo Reginae Apostolorum Presbyter Cardinalis FLORIT, Archiepiscopus Florentinus.
† Ego FRANCISCUS titu­lo Ss. Petri et Pauli in Via Ostiensi Presbyter Cardinalis ŠEPER, Archiepiscopus Zagrabiensis.
† Ego IOANNES titu­lo S. Silvestri in Capite Presbyter Cardinalis HEENAN, Archiepiscopus Vestmonasteriensis, Primas Angliae.
† Ego IOANNES titu­lo Ssmae Trinitatis in Monte Pincio Presbyter Cardinalis VILLOT, Archiepiscopus Lugdunensis et Viennensis, Primas Galliae.
† Ego PAULUS titu­lo S. Camilli de Lellis ad Hortos Sallustianos Presbyter Cardinalis ZOUNGRANA, Archiepiscopus Uagaduguensis.
† Ego LAURENTIUS I. titu­lo S. Clementis Presbyter Cardinalis SHEHAN, Archiepiscopus Baltimorensis.
† Ego HENRICUS titu­lo S. Agathae in Urbe Presbyter Cardinalis DANTE.
†Ego CAESAR titu­lo D.nae N.ae a Sacro Corde in Circo Agonali Presbyter Cardinalis ZERBA.
† Ego AGNELLUS titu­lo Praecelsae Dei Matris Presbyter Cardinalis ROSSI, Archiepiscopus S. Pauli in Brasilia.
† Ego IOANNES titu­lo S. Martini in Montibus Presbyter Cardinalis COLOMBO, Archiepiscopus Mediolanensis.
† Ego GUILLELMUS titu­lo S. Patricii ad Villam Ludovisi Presbyter Cardinalis CONWAY, Archiepiscopus Armachanus, totius Hiberniae Primas.
† Ego MICHAEL DARIUS MIRANDA, Archiepiscopus Mexicanus, Primas Mexici.
† Ego FRANCISCUS MARIA DA SILVA, Archiepiscopus Bracharensis, Primas Hispaniarum.
† Ego PAULUS GOUYON, Archiepiscopus Rhedonensis, Primas Britanniae.
† Ego HUMBERTUS MALCHIODI, Archiepiscopus Episcopus Placentinus.

Sequuntur cete­rae sub­si­gna­tiones.
Ita est.
† Ego PERICLES FELICI,Archiepiscopus tit. Samosatensis,Ss. Concilii Secretarius Generalis
† Ego IOSEPHUS ROSSI,Episcopus tit. Palmyrenus,Ss. Concilii Notarius
† Ego FRANCISCUS HANNIBAL FERRETTI, Ss. Concilii Notarius

Notes de bas de page
  1. Ac 17, 26.[]
  2. Sg 8, 1 ; Ac 14, 17 ; Rm 2, 6–7 ; 1 Tm 2, 4.[]
  3. Ap 21, 23–24.[]
  4. 2 Co 5, 18–19.[]
  5. Saint Grégoire VII, Épître III, 21 ad Anzir (El-​Nâsir), regem Mauritaniae, éd. E. Caspar in mgh, Ep. sel. II, 1920, I, p. 288, 11–15 ; PL 148, 451 A.[]
  6. Ga 3, 7.[]
  7. Rm 11, 17–24.[]
  8. Ep 2, 14–16.[]
  9. Lc 19, 44.[]
  10. Rm 11, 28.[]
  11. Rm 11, 28–29. – Conc. Vat. II, Lumen gen­tium : 16 AAS (1965), p. 57.[]
  12. Is 66, 23 ; Ps 65, 4 ; Rm 11, 11–32.[]
  13. Jn 19, 6.[]
  14. Rm 12, 18.[]
  15. Mt 5, 45.[]
28 octobre 1965, 4e session
Sur la la charge pastorale des évêques dans l'Eglise
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